Le club RUMBA est le club des coureurs hors stade de Bois d’Arcy.
Il organise les courses de la St-Gilles (Semi-marathon, 10 Km course, 10 Km marche et courses enfants).
C’est un club exclusivement adulte, qui se veut convivial avant tout et qui accueille toutes personnes souhaitant pratiquer la course à pied, dans
un cadre aussi agréable que la forêt de Bois d'Arcy.
Les entraînements se font au départ du stade Jean Moulin. Des vestiaires et des douches sont à disposition.
Ils ont lieu en semaine, le mardi et jeudi soir, départ à 19h des vestiaires.
Des entrainements informels ont lieu aussi le samedi (footing à 9h) et le dimanche (sortie longue à 9h).
Les entrainements ont lieu toute l'année, il n'y a pas d'arrêt pendant les vacances scolaires.
Parcourir Montigny 2024 :
Bonjour à tous,
Ce dimanche 10 novembre, nous étions quelques uns à représenter la Rumba sur la course du 10km "Parcourir Montigny".
Une course super roulante qui nous a permis à tous de boucler la course en moins d'une heure malgré la pluie et l'humidité : heureusement que nous avions eu des manchettes en cadeau pour nous couvrir les bras !
Résultats réels (puce) :
Aurélie L : 53:22
Élodie L : 54:17
Nicolas G : 55:55
Aurélie S: 56:29
Audrey D : 57:47
De beaux records pour nous tous !
Bravo et bonne récup !
Aurélie L.
Course Royale de Fontenay-le-Fleury 2024 :
Bonjour.
Ce matin nous étions une petite douzaine de Rumbasiens (…et famille) au départ de la course Royale pour tester le nouveau parcours pour le 10k et le semi.
Une bonne petite course locale chez nos cousins de Fontenay… merci aux supporters et au photographe !!
Bon dimanche !
Et voici les photos…(merci Pascal).
Gareth P.
Running au château de Versailles 2024 :
La RUMBA était présente sur les différents formats de course, course royale ou course des princesses (mais aussi en tant que bénévole😉) sur un de nos terrains de jeux, le château de Versailles… C'est bien la première fois qu'il fallait des trails pour une sortie au château 🤣. Voici quelques représentants 😁
Gérald T.
Festival des Templiers 2024 :
En parallèle du Grand Raid de la Réunion se déroulait le weekend dernier, le Festival des Templiers. Six Rumbasiens ont fait le déplacement jusqu'à
Millau.
Après l'annulation tragique du Trail de Samoëns en juin dernier certains d'entre eux avaient hâte d'en découdre sur l'Intégrale des Causses, 62km de bonheur pour 2700 de dénivelé (plutôt roulant) . Un seul des Six s'est aventuré sur le mythique Grand Trail de 80km et ses 3400 de D+.
Vendredi matin, sous un léger crachin, départ à 5h en navette pour rejoindre le départ à Peyreleau. La première vague (Lolo, Nico et Adrien L) s'élance à 6h50. Fredo et moi partons à 7h05, la côte itra faisant respecter la hiérarchie .
Depuis la veille, devant nos pâtes Pesto Rosso gruyère, les stratégies de course et nutrition sont au cœur des débats. Les blagues fusent entre le premier groupe et les deux poursuivants.
- Pour Nico, il n'y aura pas eu de débat, laissant ses crampes dans la côte du Val Joyeux, il fila seul vers l'arrivée (merci le "Copenhague").
- Lolo, "focus on the road", déroula sa course en profitant pleinement des ravitos bien fournis. La stratégie du riz d'avant course déjà tenté sur le Paris Versailles a été de nouveau validée .
-Adrien L, moins adepte des trails roulants a souffert de troubles alimentaires et de son genou qui l'ont obligé à ralentir à partir du 40e, il termine avec son mental d'acier . Bravo Adri
- Fredo, fidèle à son animal totem , a su rester constant et finir cette épreuve sous la barrière des 12h malgré des troubles gastriques parvenus en début de course. Il est fier de ce record de distance.
- Quant à moi j'ai "surkiffé" ce trail, le parcours, les Causses et surtout le Roquefort .
Tom, arrivé sur place au moment de notre arrivée de course, est venu nous rejoindre à domicile pour le débrief. Après un bon plat de pâtes sans sauce et sans gluten, il nous avoua être surtout venu pour braquer les ravitos Naak .
Il survola les 80km tel un rapace des Causses pour être de retour le plus rapidement possible sur Bda dans la foulée. Costaud.
On est tous unanime pour dire que c'est un trail à cocher dans son CV. L'organisation est au top, les cadeaux jusqu'au repas d'après course (le fameux Aligot Saucisse).
Bref une belle aventure entre potes dans un bel endroit.
Place à la partie chrono
Sur le 62km 2700d+
- Nico: 8h20,38sec
- Lolo: 9h17,00sec
- Adrien C: 9h17,40sec
- Adrien L: 10h26,00sec
- Fredo: 11h41,38sec
Sur le 80km 3400d+
- Tom: 10h17,26sec
Adrien C.
Zembrocal trail 2024 :
Prévoyez une journée de vacances pour lire le compte rendu…
Zembrocal trail : la Rumba lé la
Ça fait un moment que tout le monde en entend parler, le moment est enfin arrivé, 12 coureurs de la rumba et 3 accompagnateurs de choc ont fait le déplacement sur l'île intense pour une petite balade de 151km et 9200m D+ en équipe de 4 et quelques jours de "vacances" pour profiter des paysages. Nous avons formé 3 quatuors avec pour objectif de courir tous ensemble.
Les arrivées des protagonistes s'échelonnent sur plusieurs jours et la Réunion sait recevoir : comité d'accueil café, thé, rhum et bonbons piments sur le parking de l'aéroport.
Le temps de la course, nous logeons tous chez Séverine et Frédéric qui nous accueillent dans leur modeste demeure d'ambassadeur. Un grand merci à nos hôtes qui ont réussi à boucler la Grande diagonale en 63h23minutes et 29 secondes pour 175km et plus de 10 000m D+. Des grands fous avec une force physique et mentale incroyable : bravo.
Côté logistique, le mercredi après avoir récupéré les 4 derniers blaireaux à l'aéroport, direction le retrait des dossards, tee-shirts, casquettes et goodies : une aventure dans l'aventure avec une longue file d'attente le long de l'océan. Après quelques emplettes, direction la villa pour un excellent rougail saucisses bien arrosé : c'est important la prépa nutritionnelle.
On pourrait probablement écrire un roman de tous les "à côté" mais on va se concentrer sur la course. (Tout ce qui se passe à la Réunion reste à la Réunion, ou presque, vous aurez probablement l'occasion d'entendre quelques anecdotes croustillantes aux différents événements Rumba).
Jeudi jour de course : place au récit des 3 premières relayeuses.
38km (+4km) 2900mD+ / 775mD-
Relai 1 : Morgane/Aurélie/Aude
Direction Saint Joseph où la zone de départ est quasi déserte à 1h30 du coup d'envoi.
Plus que quelques minutes avant le pointage des dossards dans un parc à bestiaux à quelques centaines de mètres de là.
16h30, défilé des coureurs vers la ligne de départ dans des rues bondées de supporters, l'ambiance est là, la boussole d'or chargée dans un sac, il n'y a plus qu'à.
17h : l'aventure commence, il n'y aura eu que 200m de plat dans les rues de Saint Joseph avant d'entamer un gros pétard bien plus costaud que le Val Joyeux.
Après 15km de faux plat à travers bananeraie et champ de canne, nous arrivons à notre unique ravitaillement du côté de la cascade de Langevin. Après une soupe, nous enfilons nos frontales pour enfin attaquer le vif du sujet : 12 bornes à 15% de moyenne sans aucun répit, dans la forêt tropicale puis la montagne.
Sous la clarté de la lune, nous évoluons dans la plaine du volcan sous 10°C et dans un brouillard ne facilitant pas l'orientation : on n'était pas trop de 3 pour suivre les points blancs le long des rochers… Malgré cela, la malédiction de la boussole d'or a encore frappé : alors qu'on se savait proche du passage de relai, nous croisons des concurrents en sens inverse qui avaient comme nous loupé une bifurcation. Pas d'autre choix que de faire demi-tour (en montée évidemment !) et d'enfin retrouver, après 4km de rab, nos acolytes presque congelés. La boussole d'or n'a bien sûr pas été transmise au relai 2 pour plus de sécurité !
33km 1200mD+ / 2000mD-
Relai 2 : Claude/Pierre/Erwan
Après avoir encouragé le relais 1 au départ de la course à Saint-Joseph, nous prenons la route pour nous restaurer tous les 5. Nous choisissons la valeur sûre en optant pour un petit « 3 Brasseurs ».
Nous sommes sages et nous mangeons de l’espadon et du poulet. Vincent nous aura fait baver tout le long du repas avec sa pinte de bière .
En sortant du restaurant, nous décidons de nous habiller sur le parking. C’est la que Klaudius se rend compte que son téléphone est resté dans le restau . (Il oubliera sa tête un jour).
Nous arrivons sur le parking du départ navette mais étonnamment il n’y a que quelques voitures et surtout pas de navette. N’ayant aucune autre indication, notre voisin de parking décide d’aller voir plus haut au cas où ce serait plus loin.
Bingo !!! Nous ne sommes pas au bon endroit !! Nous repartons donc vers le bon parking où après une petite sieste de 30 minutes nous embarquons dans la navette.
Le chauffeur - un champion entre usinage de pignons de boite au passage de chaque vitesse et esquive de vache au milieu de la route - nous conduit au parking Nez de bœuf.
Bon là, changement d’ambiance. On se les gèle correct là-haut….
Nous cherchons à nous abriter derrière les fourgons sur place pour se couper des courants d’air froids puis nous rentrons sur le stand changement de relais pour prendre café et thé pour nous réchauffer un instant.
Le passage de relais se fait vers 1h50 du mat après une superbe course des filles malgré une légère déviation (BOUSOLE D’OR) !
On se réchauffe direct, après un kilomètre ou deux. Klaude et moi nous nous apercevons que nous sommes toujours 3, mais que le troisième ce n’est pas Pierre. Oups.
Désolé Pierre, tu as bien fait de hurler pour que l’on t’attende !
Tout se passe bien après 5/6 kilomètres nous retirons déjà les couches (#hepad) , nous avons trop chaud et j’en profite pour resserrer mes lacets.
La nuit est noire mais le brouillard du départ commence à s’estomper.
Nous arrivons sur une portion de route bitumée avec quelques faux plats qui nous mènent au premier ravito celui de MARE A BOUE. Le stand est énorme, les bénévoles super sympas, de la bonne musique qui méritera un petit pas de danse sous leurs applaudissements .
Un sandwich poulet, 2 tucs et le plein des flasques et c’est reparti.
Là nous sommes à Mare à boue et son nom lui va à ravir, de la boue des racines et des grosses pierres, de l’escalade en veux-tu en voilà. Ça se passe bien et c’est toujours un gros kiff.
Ma frontale décide de me lâcher après quelques heures, les boules par contre éclairent toujours le paysage, pas de soucis .
Changement de batterie et c’est reparti. Vers 3h30 du matin les élites de la Diag sont sur nos talons.
Nous laissons passer Matthieu Blanchard et Jean-Philippe Tschumi qui après 30 secondes auront disparu du paysage.
Les autres nous doublerons plusieurs minutes plus tard.
Désormais nous sommes dans le coteau de Kerveguen. Dieu que ça grimpe mais comme le dit si bien Pierre « Ti pa Ti pa la redoute ». Une racine dans chaque jambe pour ma part, pas de
jaloux .
Arrivés là-haut, le lever de soleil est magnifique sur le piton des neiges et l’ensemble de la végétation.
Ça se mérite, mais putain que c’est beau !!!
Nous pouvons voir également de haut, en tout petit dans la vallée, le Stade de Cilaos.
Les hélicoptères de télévision nous chassent et nous en profitons pour leur faire un petit coucou timide .
Une dernière photo de nous 3 prise par un membre de la gendarmerie tout là-haut et c’est parti pour cette magnifique descente glissante.
1H14 pour 1200 de D- avec des marches de dingue et des cailloux, pas évident. Descentes techniques tout en slide pour ma part mais je serais resté debout !
Ravito mérité à LE BLOC petit toast fromage jambon cru / coca saucisson sec et petite discute avec les bénévoles. En ayant 2 vieux briscards de la Diag dans l’équipe, il est normal que ces messieurs fassent tourner les têtes des bénévoles de sexe féminin .
Tout le monde nous dit que c’est bon c’est bientôt fini et que le reste sera roulant et facile.
C’était sans compter l’expertise de Pierre qui savait bien qu’il restait une belle saloperie à gravir.
Nous arrivons enfin dans Cilaos après 7h15 de course.
Je cris haut et fort que les copains ne sont pas là pour nous accueillir comme ils le font habituellement et que là sur une course de cette ampleur ils font moins les malins.
C’était mal les connaitre, ils étaient bel et bien présents aux derniers virages afin de nous accueillir en héros et surtout partir au plus vite des fourmis plein les jambes.
Les applaudissements et les encouragements de l’ensemble des personnes présentes à l’arrivée nous a rempli de bonheur et de fierté. (Je parle en mon nom mais je pense que mes copains de relais seront d’accord avec moi).
Nous sommes à ce stade à la moitié de la course et il est 9h00 du matin.
Merci à tous pour cette aventure sportive et humaine.
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !!!
RUMBA FOR EVER
44km 3200D+ / 3500D-
Relai 3 : Mélanie/Florent/Benjamin
Après une nuit très "reposante" dans une voiture sur un parking sombre de Cilaos (on vous passera les détails croustillants de la nuit mais nos coéquipiers ont failli tourner de l'œil en ouvrant le coffre…), nous sommes presque frais au lever du soleil pour attendre les copains. Petit dèj express entre deux noisettes de Nok, on a même le temps de voir passer Matthieu Blanchard (futur vainqueur homme) et on laisse passer Manon Bohard (1ère féminine), dommage, Mel était taquet pour lui coller au train.
Quelques coups de soleils plus tard, nos 3 coureurs du relai 2 arrivent : Mel et ses deux labradors peuvent enfin partir grosses cuisses en 4'30.
On s'arrête au premier ravito dans une ambiance de folie, on chante, on danse et Mélanie est acclamée comme une rockstar pendant que les doudous dévalisent le saucisson.
Premier gros morceau : la montée du Taibit, heureusement qu'il y avait la tisane ascenseur dans un ravito pirate à mi pente (ne nous demandez pas la recette, on ne s'en souviens plus…). On monte à un bon rythme en se payant le luxe de doubler quelques coureurs top 20 de la vraie diag et la 3ème femme (elle nous a évidemment fumé dans la descente….).
Ça y est, on est dans Mafate et Mel reprend du poil de la bête dans les sentiers escarpés, les marches et les racines malgré les gaz toxiques inhalés derrière Doudou. Côté paysages, la brume nous empêche de distinguer correctement la beauté du cirque mais nous enchaînons les traversées de torrents, rencontre avec les vaches, échelles et pentes glissantes. Au début de la dernière descente , une petite pierre, la cheville de notre coéquipière se tord : le monsieur t'avait dit de faire l'Albatros avec tes bras pour tenir debout !
Enfin nous sommes en bas du cirque, il ne reste plus que la remontée de dos d'âne : 7km 880mD+. Sur les photos, on pourrait croire que les deux labradors ramenaient mamie à l'hepad mais il était hors de question de sortir les frontales alors on encourage Mel qui sort une très belle montée et on dépose 7 concurrents pendant les 1h30 de grimpette.
On arrive tellement vite que les derniers relayeurs étaient encore aux toilettes…
32km 1300mD+ / 2080m D-
Relai 4 : Éric/Cédric/Léo
Après une balade en navette de 20’ pour les réunionnais VS 40’ dans la réalité , nous voilà arrivé en point de départ au environ de 17h30.
Les 3 blaireaux devant arriver au alentour de 19h15 nous prenons notre temps et faisant connaissance avec nos futures victimes (oui, ils ne savent pas encore qu’on va tous les doubler). Et là, vers 18h35, c’est la stupeur ! La dame nous annonce « Dossards 8005, 8006 et 8021 , préparez vous », les blaireaux avaient mis le turbo !
Benji nous accueille avec un chaleureux « bande de bâtards » pendant que mes 2 coéquipiers finissent de faire tomber la dernière petite goutte délicatement sur leur chaussures : la course peu commencer !
Après 30s intense de course , nous allumons nos frontales car la nuit est tombée. Au bout de 500m à une allure folle, première pause : Eric commence sa master class (oui vous n’êtes pas prêt pour la suite) en enlevant sa veste afin de se mettre à l’aise. Au bout d’environ 800m nous rattrapons un premier coureur en se disant « mais il avance pas celui là , qu’est ce qui fou ça descend ». 10s plus tard après que nos fesses embrassent chaleureusement le sol, nous comprenons : ça glisse ! Première rencontre avec la boue et première chute d’une longue série !
Nous allons vite nous rendre compte qu’on va aller aussi vite en montée qu’en descente tellement c’est technique (racine, cailloux, boue).
Petit à petit nous prenons notre rythme et dépassons pas mal de candidats : la remontada pour le top 100 est lancée ! Après un passage par quelques ravitos et quelques parties dans la ville avec une ambiance folle , digne des plus grand festivals , nous attaquons le mythique chemin des anglais !
Quelques portions en montées et en descentes plus tard , agrémentées de nombreuses insultes envers nos rosbeefs préférés (ils sont aussi mauvais en construction qu’au rugby) , le « moment nutella » de notre périple arriva !
Dans la pénombre , nous entendîmes un cris strident suivie d’un magnifique « CHUUTE, CHUTE » . Stupéfait, Cédric et moi faisons demi tour et nous l’apercevons là, étendu au sol, la tête en bas, les pieds en l’air, coincé dans les rochers telle une tortue sur sa carapace. Notre Rico avait décidé de jouer les cascadeurs. Finalement plus de peur que de mal et après avoir ramasser l’ensemble des affaires d’Eric éparpillés au sol et éviter que 2 coureurs élites dont nous tairons le nom écraser "Franklin", nous repartîmes plus prudemment.
Nous reprenons du poils de la bête et avalons les kilomètres les uns après les autres (« Titre ! »). Cédric voulant gentiment avertir les autres de notre progression, envoya un petit message sur WhatsApp. C’est là qu’après un mémorable « on s’en tape » répondu par Flo , qu’on perdit Cédric dans un fou rire pour les 2 prochaines heures…
Après avoir progressé sur quelques kilomètres avec des phases de boue où nous cherchions plus à attraper des branches pour ne pas tomber que regarder nos pieds, nous attaquons la dernière montée : celle du Colorado ! Après un deuxième « moment nutella » offert par Eric lorsqu’il attrapa une branche non accrochée à un arbre afin de s’aider à monter , qu’il l’a balança sur le chemin afin de se rajouter un obstacle supplémentaire, nous arrivons au sommet au bout de 5h30 d’efforts.
Hallelujah, il nous reste plus qu’une descente assez technique d’environ 5km et 1h30.
En effet, Eric n’étant pas au mieux et ça on l’a compris lorsqu’il a dit cette phrase qui n’avait aucun sens : « J’en ai marre de ces putains de rocher, je vais bitumer tout ça ! À la rentrée je retourne sur la route », la descente s’annonçait compliquée.
Je vais vous la résumer en chiffre ça sera plus parlant pour vous : 2h45 - 50 chutes d’Eric, une vitesse folle de 2,4km/h et 1 jolie trailleuse à chaque bras (il perd pas le Nord !).
Nous arrivons enfin en bas sous le mythique pont avant d’entrer dans le stade de la redoute où un beau comité d’accueil nous attendait.
Tel un mort vivant qui sort de son cimetière, Eric termina cette foutue descente et trouva en lui les ressources pour finir la course en courant (peut être l’odeur du houblon à l’arrivée…).
Enfin nous entrons dans le stade au alentour de 2h de matin , à 12, en ligne, main dans la main pour franchir la ligne d’arrivée au bout de 33h d’une aventure folle !
Un grand merci à nos accompagnateurs pour la logistique et aux encouragements reçus depuis la métropole. À très bientôt pour d'autres excursions mémorables.
Benjamin S.