Le club RUMBA est le club des coureurs Hors stade de Bois d’Arcy.
Il organise les courses de la St-Gilles (Semi-marathon, 10 Km et courses enfants).
C’est un club exclusivement adulte, qui se veut convivial avant tout et qui accueille toutes personnes souhaitant pratiquer la course à pied, dans un cadre aussi agréable que la forêt de
Bois d'Arcy.
Les entraînements se font au départ du stade Jean Moulin. Des vestiaires et des douches sont à disposition.
Ils ont lieu en semaine, le mardi et jeudi soir, départ à 19h des vestiaires.
Des entrainements informels ont lieu aussi le samedi (footing à 9h) et le dimanche (sortie longue à 9H).
Les entrainements ont lieu toute l'année, il n'y a pas d'arrêt pendant les vacances scolaires.
Triathlon 0-3000, triathlon le plus haut du monde ou la Verticale des fous à la Réunion le samedi 2 Décembre :
Le concept est simple (et dingue) : on part du niveau de la mer et on monte à 3000m d'altitude sur le sommet le plus haut de l'île, le Piton des neiges (3070m).
Mais avant il faut nager 1.5km dans le lagon de St Pierre + parcourir 45km/1600m D+ à vélo sur la route de Cilaos + 10km/1800m D+ pour arriver au sommet du Piton des neiges.
Le pari était d'autant plus fou, qu'avec mon entorse de début Octobre, l'entraînement n'était, on peut le dire clairement pas là.
Mais "oublie que t'as aucune chance, vas y fonce, on sait jamais sur un malentendu ça peut marcher" étaient les maîtres mots de cette course.
Vendredi 1er Décembre : est-ce que la malédiction des chats noirs (mon neveu et moi-même) va encore frapper ?
C'est alerte aux orages forts et un requin bouledogue s'est promené dans les parages il y a quelques jours (OK ça c'est moi qui flippe). Nous ne sauront que 1h avant le départ si la course est maintenue ou non. Samedi 2 Décembre : après une nuit blanche pour ma part...rdv au parc à vélo à 4h15. Ça va il ne pleut pas et la température est idéale.
On va poiroter jusqu'à 6h, top départ de la 1ère vague dont je fais partie.
Natation: 2 boucles de 750m avec sortie à l'australienne sur la plage de sable fin, ah non de coraux pardon (histoire de bien se faire un gommage de la voûte plantaire). Cette fois-ci les jolis petits balistes Picasso (poissons qui attaquent les touristes, si si je vous jure c'est hyper sympa d'aller se baigner) sont bien restés dans le fond, pas attirés par l'effet machine à laver du dessus. Nous n'avons pas à se soucier des poissons mais des coraux dans l'eau, et du nombre de nageurs dans un si petit périmètre : bref un vrai bordel mais c'est quand même magique de nager dans une eau à 27 degrés et de voir ces fonds marins pour la partie natation d'un triathlon, ça change du fond de la pièce d'eau des Suisses !
Vélo : j'enfourche mon VTT (ah oui sinon ça serait trop facile si j'avais pris mon vélo de route), heureusement mon mécano m'a quand même mis des pneus slick. C'est partie pour la route sinueuse aux 400 virages et ses tunnels 1 voie, la route n'étant pas fermée à la circulation, il fallait vraiment rester vigilants. Les cyclistes me dépassent avec des yeux ecarquillés en regardant ma monture (je me doutais bien que c'était pas moi qu'ils regardaient), et j'en ai même un qui m'a dit que j'avais dû perdre un pari pour monter à VTT là haut !
CAP: Arrivée à Cilaos, je recupère mon sac et mes baskets et c'est partie pour l'ascension, je ne traîne pas parce que je ne suis pas sereine vs la barrière horaire. 3,5km de route (qui monte bien sûr) et on rentre dans la forêt pour débuter la montée dans des marches irrégulières, hautes, de la caillasse et des racines, ça glisse, bref ça va être long et pentu!! Mais étonnamment ça va, je continue de gérer ma course sans me mettre dans le rouge et sans trop traîner non plus.
Stéphane est à mi-parcours, pour finir l'ascension avec moi (c'était pas gagné, il m'a abandonné plusieurs fois, le vertige ça ne se contrôle pas !). Me voilà arrivée au Gîte, c'est bon je suis loin de la barrière horaire, je prends donc le temps de me changer (j'étais toujours en tri fonction) et de mettre le kway. On voit bien que c'est très couvert là haut, et il pluviote depuis un petit moment déjà.
Reste 3km à parcourir pour atteindre le sommet, au moment de repartir je vois Stéphane qui est finalement monté me rejoindre. Le chemin est encore hyper technique, on se rapproche du sommet et on voit les coureurs redescendre avec leur couverture de survie. Je croise mon neveu qui redescend, transi de froid et qui me conseille de me changer très rapidement et de ne pas rester là-haut : il fait très froid, il pleut et le vent souffle à plus de 80km/h.
Nous nous rapprochons du sommet avec Stéphane, j'ai les larmes qui montent aux yeux, trop d'émotions (après cette année encore difficile pour tous pleins de raisons et elle n'est pas encore finie...) je craque, je suis tellement heureuse d'être allée jusqu'au bout, c'était hutopique d'y arriver.
Avec l'adrénaline, je ne sens presque pas les éléments qui m'entourent : le grésille, le vent, le froid et prends bien sûr le temps de faire la photo FINISHER, avec mon maillot RUMBA .
Autre particularité de cette course folle, et bien quand tu as fini ta course au sommet et ben c'est pas fini, il faut redescendre !!
Je suis en train de perdre Stéphane, nous sommes trempés et gelés. On trouve une mini grotte pour tenter de mettre des affaires sèches qui ne le sont plus, sortir la couverture de survie et c'est reparti dans l'autre sens. Ça va les cuisses étaient parfaitement fraîches en plus, c'est nickel ça va pas du tout être long... C'était INTERMINABLE ! 3h30 de descente, je suis persuadée qu'ils ont rallongé le GR en rajoutant des virages, des cailloux, des rochers. Heureusement nous arrivons à Cilaos avant la nuit. On va récupérer nos vélos au parc à vélo et notre maillot FINISHER avant de redescendre en voiture sur St Pierre.
Au final, 8h10 de course (sans la descente).
A très vite sur les GR de Bois d'Arcy.
Sandra
Marathon de la Rochelle 2023 :
PRESTON TIMOTHEE 02:59:09
Class 418 ; class cath SH:149
MORICLET PASCAL 03:51:16
Class 3165; Class cath M5H 72
Ce dimanche nous étions 2 du club à être inscrit sur le marathon de la Rochelle, Timothée et moi.
Hubert nous laisse un pronostique qui nous met la pression (3h06 pour Tim et 3h39 pour moi).
Samedi la fête était bien présente au village marathon …. musique de gagneur, vente de produits miracle, ….
Comme il y avait deux lignes de départ le dimanche matin nous regagnons notre ligne de départ respective.
Pour moi la course se passe bien jusqu’au 25km (5mn10s/km) après ma cheville me rappel à l’ordre et je dois réduire mon allure. Je fini la distance en 3h51 ce qui est en dessous de mes attentes mais compte tenu des douleurs, me convient.
Pour conclure, je trouve que c’est une très belle course même si qui il y a quelques côtes qu’il ne faut pas prendre à la légère. Beaucoup d’animation et très bien organisée même si 4 douches en extérieur pour plus de 10000 coureurs c’est un peu juste.
Je laisse le soin à Tim de raconter sa belle aventure :
Un peu stressé au départ, je me retrouve très proche du sas élite. Les discussions vont bon train et on sent l’excitation monter. L’hôtel étant à 500M du départ, tout était parfaitement en place.
Je décide de partir derrière les meneurs d’allures comme à Vincennes afin de limiter les risques d’allure. Quelle erreur !!! Ça part très vite/trop vite. Les allures tournent autour de 4:05/4:10, sans que ça ne ralentisse.
Au 15e je décide de mettre le frein et de faire la course solo. Bonne décision et sûrement un des moments clefs du chrono final car j’ai pu me réguler.
Arrivé au 30e je commence à fatiguer mais le parcours roulant et les encouragements tout au long du parcours me sont d’un grand soutien. J’avale tous les ravitos + tout ce que j’avais pris (deuxième clef du chrono final, j’ai ravitaillé tout du long).
Au 35e je vois toujours les meneurs devant moi et je commence à y croire. Me passe rarement par la tête l’idée de mettre le frein et d’assurer un 3:05… non c’était jouable ça tirait et je décide d’aller au bout à ce rythme. A 500m de l’arrivée je repasse devant les meneurs et je me tord la cheville sur les pavés. Cela me coûtera le 2h58.
La ligne passée, l’émotion fut intense. C’est fait.
Pascal et Tim
Le Grand Raid 2023, la Diagonale des Fous :
J’adore quand un plan se déroule sans accroc !
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Pierre